Après Séance : Morbius

Morbius est un film de super-héros américain réalisé par Daniel Espinosa.

L’ancien biochimiste primé Michael Morbius, souffre d’une maladie rare du sang et veut l’arrêter par des expériences biochimiques, mais au lieu de cela, il entre en possession d’une sorte de vampire surhumain.


Il était une fois… Avi Arad

Avi Arad est un producteur israélo-américain, qui est derrière de nombreuses casseroles Marvel/Sony au cinéma. Nous avons par exemple Elektra, Ghost Rider, Les 4 Fantastiques, Venom ou encore X-Men l’affrontement final. Dés les premières images promotionnelles, Morbius inspirait à un produit du même niveau que Venom: Let There Be Carnage, c’est à dire un vide total de créativité et de respect envers le spectateur. Cela se confirme dés le premier quart d’heure du film…

Les défauts sont multiples, et renvoient immédiatement à un soucis dans la production du film. Avi Arad nous ramène à la surenchère d’effets spéciaux, un montage frénétique, des clichés pour couvrir la fosse qu’est Morbius. Les deux scénaristes réchauffent exactemment la même mécanique que pour Venom. La mise en scène de Daniel Espinosa est boursoufflée de partout, alors que l’on connait le savoir-faire du réalisateur. Souvenez-vous, c’était pareil pour Andy Serkis (Venom Let there be Carnage), Ang Lee (Hulk) et Ruben Fleischer (Venom). On est à l’opposé complet de The Batman, qui nous offrait une véritable proposition, que l’on y adhère ou pas. La production offre sa confiance au réalisateur et au scénariste, qui propose une vision, c’est aussi simple que ça. Morbius ne démontre rien de tout ça. Avi Arad ne voit que la rentabilité, et se moque complètement de la critique. Quand on voit plus 500 millions de dollars de recettes pour Venom 2, c’est assez flippant.

Nous sommes en 2022, et on continue à nous pondre ce type de divertissement ?! Il y a minimum de travail à faire pour sauver le film et son équipe. La production d’un film n’est pas de tout repos, et on frôle souvent le chaos. Ici, on est clairement dedans, mais on ne pas accepter un tel désastre visuel, auditif et scénaristique. Sony doit revoir complètement ses ambitions et surtout collaborer avec des personnes compétentes.

Il est également triste de voir à nouveau Jared Leto associé à un tel désastre. Après Suicide Squad, on pensait que l’acteur allait prendre ses distances avec ce type de film. Là encore, il est temps pour lui de collaborer de nouveau avec des cinéastes plus indépendants.

En résumé, Morbius ne relève pas le niveau des productions Sony/Marvel, bien au contraire. On continue de creuser, tant que le public est au rendez-vous. Il est temps de se réveiller et d’arrêter les conneries.

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  1. Le cinéma indépendant est-il automatiquement synonyme de qualité ?

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