Critique : Kuzco, l’empereur mégalo (2001)

Kuzco, l’empereur mégalo est le 68éme film d’animation des studios Disney, coécrit et réalisé par Mark Dindal.

Dans un royaume mythique, Kuzco est un jeune empereur aussi capricieux que méprisant. Yzma, son bras droit congédiée, à cause d’un caprice du jeune empereur, tente de le tuer. Échappant miraculeusement à la mort, Kuzco se retrouve changé en lama.

Suivez le Groove !

Après avoir découvert sur le tard Atlantide, l’empire perdu et La Planète au trésor, un nouvel univers, il était temps de rattraper un autre un classique Disney des années 2000. Kuzco, l’empereur mégalo est sorti au début de mon adolescence, et à l’époque j’avais coupé avec le cinéma d’animation. J’étais plus intéressé par le cinéma horrifique (Les Autres, Blade) et la science-fiction (Matrix, Minority Report). Les thrillers des années 1990 avaient également une grande place, comme beaucoup d’ados de ma génération.

Revenons en à Kuzco… qui apparait pour moi comme une œuvre dans la veine d’Hercule et Aladdin et le roi des voleurs, c’est à dire un film décomplexé ayant pour fond l’histoire culturelle d’un pays. Kuzco nous emmène en Amérique du sud, et plus précisément au Pérou.

D’entrée, le spectateur est alpagué par l’énergie et l’audace de Mark Dindal. Tout d’abord, il dresse le portrait de Kuzco, qui se révèle assez détestable. L’animation est assez bien vitaminée, à travers un visuel coloré et un montage dynamique. En revanche, on peut reproché certains dessins assez simplistes comparé à des films comme Hercule ou Pocahontas. Pourtant, le budget était de 100 millions dollars.

La mythologie inca passe totalement à la trappe, ce qui rend le scénario assez classique dans l’ensemble. Toutefois, Mark Dindal fait preuve de maitrise concernant l’humour et le rythme de son long métrage. Difficile de rester de marbre devant devant Kronk et Kuzko. Les répliques fusent, et le comique de situation est réussi. Le réalisateur s’autorise quasiment tout, et ça fait du bien.

La bande originale de John Debney accompagne efficacement les personnages. Il faut également souligner la qualité du doublage français. On a tout de même du beau monde : Didier Gustin (Kuzco), Élisabeth Wiener (Yzma), Jacques Frantz (Pacha) ou encore Emmanuel Curtil (Kronk). Il est évident que cette équipe s’est éclatée sur ce doublage.

En résumé, Kuzco, l’empereur mégalo se démarque des autres « classiques » de chez Disney. Un délire assumé qui se savoure sans modération. Incontournable !

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